
Avec son programme Eliot, Legrand cherche à transformer la vague de l’IoT en opportunités. Le challenge est de taille.
Tout nouveau-né a besoin d’un prénom. Legrand a donc choisi Eliot, fruit du mariage du mot «Electricité» et de l’acronyme américain «IoT» (Internet of Things), pour baptiser son programme consacré à l’Internet des objets, annoncé en début d’été. Les objets connectés, c’est-à-dire communicants et en prise plus ou moins directe avec Internet, font en effet saliver tous les industriels du bâtiment, au regard de prévisions parfois affolantes des études de marché.

Ainsi, d’après Cisco, pas moins de 50 milliards d’objets seraient connectés en 2020, contre 14 aujourd’hui. D’autres chiffres plus mirobolants encore ont été publiés, bien qu’ils s’appliquent à des produits tels que les «wearables » (montres et bracelets connectés, etc), hors du portefeuille d’activités de sociétés comme Legrand mais indiscutablement faisant parti du contexte.
S’il fallait trouver une statistique plus en rapport avec l’expertise de ces industriels, ce serait celle-ci : le marché de l’IoT dans le bâtiment devrait croître de plus de 20 % par an d’ici à 2020, selon Memoori, un spécialiste des études sur le Smart Building. La répartition, estime l’étude iot-analytics, est de 60 % pour le BtoB (professionnel) et de 40 % pour le BtoC (grand public), Legrand étant présent sur l’un et l’autre marché…
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