Le CNPP, a remis très officiellement à Mobotix, le 17 avril dernier, la toute première attestation de conformité « CNPP approval » pour 6 de ses caméras. C’est la première fois en Europe que des caméras de vidéoprotection sont testées suivant une méthode standardisée.
CNPP, l’organisme de référence qui délivre la très convoitée certification A2P, véritable sésame pour la commercialisation de certains équipements de protection, a mis au point une méthode d’essais pour tester les caméras de vidéosurveillance. Et il était temps ! En effet, malgré le développement important de la vidéoprotection en France et en Europe, aucune méthode standardisée d’essais n’existait jusqu’à ce jour pour tester la performance des caméras.
A noter, qu’au-delà des caméras de vidéoprotection, « CNPP Approval » permet de valider les performances de tous les types d’équipement lorsqu’il n’existe pas de processus de certification correspondant.
« Plusieurs mois de R&D ont été nécessaires à la mise au point de ce protocole unique en Europe », explique Ronan Jezequel, ingénieur développement qui planche sur l’élaboration de la spécification technique depuis 2013.
Les six caméras de Mobotix (références S15D, M15D, V15D, M25M, D25M et D15D), les premières à passer la série de tests, ont ainsi démontré qu’elles répondent à de nombreuses exigences (performances dans différentes conditions d’éclairage spécifique, résistance aux conditions d’environnement extérieur…). C’est bien sûr, une satisfaction pour Patrice Ferrant, directeur commercial et développement du fabricant allemand. « Nos caméras étaient performantes, ça, nous le savions déjà, nos clients étaient nos ambassadeurs. Mais aujourd’hui, cette attestation de conformité CNPP Approval place de facto nos produits parmi les plus sûrs du marché », se réjouit-il.
Les bénéfices de cette démarche concernent, certes le fabricant, qui peut ainsi se démarquer de la concurrence en proposant sur le marché des caméras dont la performance aura été testée par le CNPP, « mais c’est aussi pour l’installateur un gage de performances du matériel installé et enfin, pour le client final, l’assurance d’obtenir des images exploitables et adaptées à ses besoins », précise Jean-Gabriel Sans, directeur du département protection mécanique et électronique de sécurité.
Patrice de Goy
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