
Le programme public et national «Territoire de soins numérique», financé à hauteur de 80 millions d’euros, encourage les expérimentations en matière de e-santé, dans l’objectif de moderniser le système de soins.
Cinq projets dans cinq zones pilotes avaient été sélectionnés en septembre 2014, dont Pascaline (Parcours de santé coordonné et accès à l’innovation numérique) en région Auvergne Rhône-Alpes. L’appel d’offres a été remporté, fin mai, par l’entreprise de services numériques Gfi Informatique, la plateforme multimodale de télémédecine P2Link, l’hébergeur de données de santé IDS et enfin la branche de Qualcomm dédiée à la santé, Qualcomm Life.
Le principe de Pascaline ? Le suivi à distance de patients victimes d’insuffisance cardiaque ou surveillés à titre préventif (surcharge pondérale, hypertension…) à l’aide d’objets connectés. Les kits médicaux seront déployés au domicile de d’une centaine de volontaires et comporteront une balance, un tensiomètre et un bracelet gestionnaire d’activités connectés.
Il s’agit de produits accessibles au grand public, certifiés Medical Device Class1 et compatible avec la norme Continua, qui vise l’interopérabilité dans le domaine de la santé connectée. Les données seront collectées et analysées sur une plateforme web que les professionnels de santé pourront utiliser pour établir des diagnostics, contrôler des paramètres cliniques et coordonner les soins. Le projet Pascaline devrait s’achever fin mars 2017 et l’Union régionale des professionnels de santé (URPS) Médecins Auvergne Rhône-Alpes étudiera ses effets sur les travail des praticiens.
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