
Fin septembre, quelque 6400 visiteurs ont fréquenté les allées du salon Expoprotection Sécurité, qui a fait une belle place à la cyberprévention et à la robotique.
Après la crise sanitaire, le retour aux affaires. Emporté l’an dernier par la vague Covid, le salon Expoprotection Sécurité s’est remis à flot du 28 au 30 septembre dernier, rassemblant plus de 160 exposants à la Porte de Versailles. Les conditions étaient à peu près normales, compte tenu des contraintes sanitaires toujours en vigueur. Mais cette édition 2021 sortait elle-même de l’ordinaire. En premier lieu, elle a supplanté le salon APS (Alarmes, Protection et Sécurité), dont le calendrier lui aussi biennal se télescopait avec celui d’Expoprotection.
Deuxièmement, la formule, hybride, mélangeait le présentiel et le distanciel. A l’aide d’une plateforme en ligne, les visiteurs « virtuels » avaient la possibilité de demander des informations aux exposants, de prendre des rendezvous ou encore d’assister à une quarantaine de conférences, en direct ou en différé. Enfin, le terme « cyberprévention » apparaissait pour la première fois dans la définition même du salon. Cette promotion souligne l’importance que prend – et que doit prendre – la dimension cybersécuritaire dans tout projet de sécurité aujourd’hui, le numérique s’implantant partout. De manière concrète, l’espace Cyberprévention était consacré à la diffusion de cette cyberculture. Les porteurs de ce message étaient à la fois des institutionnels, à l’instar du CNPP Cybersecurity et de la Fédération française de cybersécurité, et des entreprises spécialisées telles que Keopass et Gatewatcher.
Succès de la plateforme en ligne
Non loin de là se dressait le désormais incontournable Village Start-Up, où l’on pouvait apprécier le contrôle d’accès Li-Fi de Lina et le drone automatique de Hoverseen. Du reste, la robotique s’est fait remarquer sur le Une affluence rassurante salon, entre les drones volants et les drones terrestres. Sur le stand de Hikvision, le robot quadrupède Spot, de Boston Dynamics, faisait montre de ses capacités de mobilité.
En ce qui concerne les chiffres, quelque 6400 visiteurs – un peu plus que les 6000 attendus – ont gagné la Porte de Versailles cette année. Cette affluence, comparable à celle d’APS en 2019, est d’autant plus probante que de nombreux visiteurs étrangers n’ont pas pu se rendre sur place, à cause de restrictions sanitaires. Parmi ces professionnels, 40% ont activé un compte sur la plateforme en ligne, ce qui suppose que cette organisation hybride a de l’avenir, crise sanitaire ou non. Si, d’après l’Atlas de la publication En tout sécurité, le marché de la sécurité dans sa globalité s’est affaissé de 3,1 % en 2020, ces bons signes sont peut être annonciateurs d’une reprise vigoureuse.
QUELQUES STANDS
Photos SIM/PdG



