
38 ans après avoir fondé Paxton, Tony Ratcliffe, président du groupe britannique spécialisé dans la fabrication de systèmes de contrôle d’accès, prend sa retraite. Son fils Sholto Ratcliffe prendra le relais.
Tony Ratcliffe, 73 ans, président du groupe Paxton est un inventeur britannique et un entrepreneur prospère. L’annonce de son retrait du rôle de président du groupe Paxton intervient après bientôt quatre décennies à la tête de la société, période durant laquelle cette dernière est passée d’une petite entreprise lançant l’humble clavier Touchlock en 1985, à une entreprise internationale de plusieurs millions de livres sterling de chiffre d’affaires qui exporte désormais dans plus de 60 pays et sécurise plus de 30 000 bâtiments par an.
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Paxton annonce dans un communique que Sholto Ratcliffe, le fils aîné de Tony Ratcliffe, reprend la suite de son père en tant que président non exécutif du groupe Paxton. L’entreprise continuera d’être dirigée par Adam Stroud, PDG de Paxton, qui travaille pour le fabricant depuis plus de 25 ans. Pour préparer cette transition, Sholto Ratcliffe a travaillé aux côtés de son père et d’Adam Stroud au cours des neuf dernières années.
Une passation de relais sur fond de croissance
Porté par la reprise post pandémie, Paxton a battu tous les records de production dans son usine d’Eastbourne, dans le Sussex, au cours des 12 derniers mois. Cette forte croissance est également due à d’importants investissements dans de nouvelles solutions développées au centre technologique de Paxton. Ce dernier est situé à côté de son siège social britannique, à Brighton, dans le Sussex.
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Le campus de Paxton à Brighton connaît actuellement une phase d’expansion. L’entreprise rénove un bâtiment qu’elle a récemment acquis, le Paxton Electronics Centre. Il accueillera une installation supplémentaire de fabrication de produits électroniques afin que Paxton puisse faire face à la croissance prévue au cours de la prochaine décennie.
Concernant Tony Radcliffe, son avenir semble tout tracé. « Pour moi, la retraite est une bonne chose car j’ai un plan, assure-t-il. J’adore fabriquer des choses. J’ai une sorte de laboratoire Iron Man à la maison, où je peux faire de l’impression 3D, écrire des logiciels et concevoir des circuits. Je fabrique simplement des choses et je suis aussi heureux que lorsque j’avais 7 ans avec mon Meccano. »

