
Avec mon BEP et mon CAP électromécanique dans la poche et après avoir passé quelques années comme électricien, la passion de l’audio vidéo m’a rattrapée. En 1993, je commençais comme vendeur et installateur Home Theater dans un magasin Parisien où j’avais l’habitude d’acheter mes Laserdiscs.
En ce temps-là, tout était simple et mes seules préoccupations étaient de savoir quels types de chevilles je devrais mettre dans tel type de mur et est-ce que mon pistolet à colle était assez chaud. Un homme tout seul pouvait sans problème tenir sa boutique et gérer ses installations tout en se faisant plaisir.
De nos jours, le degré de connaissance et d’expérience qu’il faut acquérir ne permet plus à un homme seul de se prétendre « intégrateur » et ce, quelle que soit sa bonne volonté. Dorénavant, la passion ne suffit plus, et en plus d’avoir des nerfs d’acier, il faut maîtriser le bâtiment, être expert en réseau informatique, expert en distribution de signaux numériques et en interfaces, expert en programmation de télécommande et en domotique, expert en acoustique et en calibration audio, expert en calibration vidéo et j’en passe… Sans parler des promesses des fabricants pour qui la transmission des signaux audio/vidéo, le contrôle et les interconnexions entre les appareils devaient être magiques grâce au numérique.
Paradoxalement, le HDMI et le réseau sont devenus la bête noire de l’intégration avec leurs lots de conflits et de pièges inextricables dont les constructeurs eux-mêmes ont du mal à se dépatouiller…
La suite de cet article, de Bruno Napoli, fondateur de BNM Vidéo est à lire, dans le N°10 d’HABITAT & TECHNOLOGIES. Pour vous abonner ou acheter ce numéro, cliquez sur le lien correspondant.
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