
Les boîtiers domotiques de nouvelle génération symbolisent l’avènement du « do it yourself » et menacent le business des installateurs. Sauf si ceux-ci parviennent à saisir cette opportunité en créant des services adaptés.
Cette décennie est marquée par l’apparition d’une nouvelle génération de contrôleurs domotiques, appelés «box» par analogie avec les box ADSL. Provenant d’industriels confirmés ou de start-ups françaises ou étrangères, ces boîtiers misent sur des transmissions sans fil, synonyme d’installation sans travaux majeurs de rénovation, et se caractérisent par leur simplicité d’utilisation et par leur prix abordable.
Ces appareils participent de façon essentielle à la démocratisation de la domotique mais cette évolution est ambiguë : si elle est de nature à stimuler le marché en facilitant la promotion des usages et bienfaits de la domotique, elle est aussi susceptible de court-circuiter les installateurs/intégrateurs en privilégiant la problématique de l’auto-réalisation à l’instar du réseau local informatique domestique construit autour des moyens d’accès à Internet .
Légitimement inquiets, les professionnels doivent donc réfléchir aux moyens de se réinventer afin de capter une partie de ce marché prometteur du «plug and play».
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