Smart Intégrations Mag Nº 40

15,00 TTC

Le 40ème numéro de votre magazine Smart Intégrations Mag est paru, commandez-le ici et recevez-le à l’adresse qui vous conviens le plus!

Description

Smart Intégrations Mag Nº40 est paru!

Retrouvez votre magazine professionnel SMART INTEGRATIONS MAG, avec son analyse synthétique sur tous les secteurs d’activité, nouveaux produits, technologies, distribution, qui composent l’univers numérique du résidentiel et du tertiaire connectés, est l’outil de référence pour les intégrateurs, domoticiens, électriciens, responsables de bureaux d’étude et d’architectes, collectivités, bailleurs sociaux et privés, donneurs d’ordre, réseaux de distribution (traditionnel, GSB, GSS), etc…

Au sommaire du numéro 40, notre rédaction vous propose:

MAGAZINE
– Editorial
– Sommaire
– Actus : COVID-19 Le secteur du courant faible dans l’attente de la reprise
– Le Club SIM, un espace de réflexion et de dialogue
– Actus Business

DOSSIER : TELETRAVAIL ET COMMUNICATIONS UNIFIEES
– Un marché en contagion ?
– Quels outils pour l’usage quotidien ?

AUDIOVISUEL
– Actus Business
– Gardez vos équipements audiovisuels propres !
– Zoom Sony
– Zooms sur Atlona et Fracarro

SURETE/SECURITE
– Actus secteur
– Marché : thermomètre en hausse pour la caméra thermique
– Marché : L’analyse vidéo au service de la reprise d’activité

RESEAUX & COM’UNIFIEES
– Zooms sur… GigaConcept, Poly et Yamaha

SMART HOME & BUILDING
– Actus Secteur
– Réalisation : Energie-IP et Ubiant mettent le BOS en Evidence

METIERS
– La chronique de Bruno Napoli : Transformation digitale : Trois enseignements à retenir du confinement
– Agenda des Salons et évènements

 

EDITO

Sur le chantier, le port du (c)masque est obligatoire
Le Covid et après

En cette période de déconfinement commençant, il est encore trop tôt pour esquisser un premier bilan de la crise épidémique. Ce tragique épisode va malheureusement se poursuivre sinon par des récidives, si les précautions minimales sont trop transgressées, du moins par diverses conséquences économiques plus ou moins dramatiques. Mis à part la dépression et le chômage qui se profilent, l’un des premiers effets à venir, c’est le chamboulement radical des conditions de travail à condition évidemment de pouvoir continuer à l’exercer. C’est en particulier le cas de tous ceux qui doivent se rendre chez des clients, particuliers et professionnels, et qui devront trouver d’autres formes de relations commerciales de terrain. Il en est de même pour les techniciens installateurs obligés d’être présents sur leurs chantiers et de travailler en faisant attention à eux-mêmes et à leurs collègues en plus des tâches à accomplir. Pas simple ! Il va falloir réfléchir un peu plus, négocier, réinventer, rectifier le tir….

Cette crise a aussi fait émerger, souvent dans la précipitation, de nouvelles pratiques qu’il faut prendre le temps d’analyser pour en tirer toutes les leçons positives et mettre de côté les mauvais choix. C’est le cas par exemple du télétravail, pratique déjà installée dans bon nombre d’entreprises mais que d’autres ont expérimenté pour la première fois dans des conditions parfois chaotiques. Si l’on met de côté l’acceptabilité sociale du travail à domicile qui doit à notre avis s’effectuer en alternance avec de la présence au sein de l’entreprise, il faut prendre aussi en compte l’environnement technique que ce fonctionnement implique pour être efficace. Le vécu des entreprises de notre univers professionnel doit ainsi être analysé pour faire du « retex » (retour d’expérience) comme disent les militaires et servir à élaborer des prescriptions pour les clients qui veulent se prémunir d’un retour d’épisodes similaires (la grève de transport en est un autre) ou plus simplement installer un dispositif pérenne pour instituer durablement le télétravail. Ce sujet est abordé dans notre dossier mais on incitera aussi nos lecteurs à relire ce que nous avions écrit sur la télémaintenance des installations domo- et immotiques, une autre pratique qui doit aussi s’installer dans les habitudes du métier.

Autre sujet qui va prendre de l’ampleur et doit trouver des réponses dans la technologie : la sécurité sanitaire dans les entreprises et dans tous les lieux recevant du public. Ce chapitre se décline en diverses préoccupations. Le contrôle de la température corporelle déjà pratiquée en Asie va peut-être devenir commun aussi sous nos latitudes, avec le cortège de problèmes juridiques et règlementaires qui va avec, et les éventuelles interactions qui peuvent se tisser entre les caméras thermiques et le contrôle d’accès. Des débats en perspective mais un principe – le test par dispositif IR placé à l’entrée – qui se concrétise déjà avec des propositions commerciales comme par exemple le Thermopass de Visionaute Security. Corolaire de la peur de l’infection, la désinfection devient aussi une nécessité que l’on peut confier à des entreprises de nettoyage mais qui peut aussi s’effectuer par l’intermédiaire d’un robot pratiquant nuitamment la nébulisation de virucide ou l’irradiation des méchants microbes par ultra-violet. L’objet n’est déjà plus de la science-fiction et l’immeuble connecté R2S (notre sujet dans la rubrique Smart Home & Building de ce numéro) est en mesure d’enrôler ce genre de dispositif dans sa GTB.

Par extension, le souci de la qualité de l’air va prendre légitimement de l’ampleur et on peut déjà imaginer qu’un pilotage fin du renouvellement avec analyse des polluants habituels (C02, CO, COV, particules fines, allergènes) puissent prendre en compte, dans de proches délais et grâce à une technologie appropriée, la filtration, la détection et pourquoi pas la destruction des virus grippaux et assimilés, bien que ceux-ci soient plutôt projetés par les voies respiratoires qu’en suspension dans l’air. Ce genre de dispositif aurait également tout son sens chez les séniors qu’ils soient en établissement ou à domicile. Même si l’on peut espérer une augmentation des personnels dédiés à ce public, l’assistance technologique a un rôle important à jouer pour détecter des dysfonctionnements physiologiques ou des chutes par le biais d’objets connectés portés à même la peau tels une montre, un monitoring audio/vidéo consenti, capteurs de mouvements et d’activité. Le confinement dramatique de nos vieux a aussi montré le rôle essentiel de la communication et des bienfaits de la visio qui ne remplacera sûrement pas la présence. Des équipements adaptés de type visiophone se déclenchant à la voix ou par pression tactile, sans passer par une interface d’ordinateur, comme le produit de l’australien Konnekt, doivent être déployés en masse dans les résidences individuelles et collectives, dans le cadre d’une domotisation réfléchie et orientée vers l’assistance et le maintien de l’autonomie.

Il ne s’agit pas ici de lister toutes les opportunités qui se présentent à nos professionnels pour faire du « business as usual ». Préalable à la signature du bon de commande, la prescription est primordiale et doit se nourrir d’une compréhension du besoin, de l’analyse de l’environnement du client et d’une empathie certaine avec lui. Il faut dépasser la simple action de vente et peut-être se projeter dans une autre dimension qui serait celle, révons un peu, du monde d’après.

 

Patrice de Goy – Philippe Pélaprat

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