Smart Intégrations Mag Nº 54
15,00€ TTC
Le 54ème numéro de votre magazine Smart Intégrations Mag est paru, commandez-le ici et recevez-le à l’adresse qui vous conviens le plus!
Au sommaire de ce numéro, notre dossier « Sécurité résidentielle: Contrôle d’accès et vidéo-protection ».
Description
Smart Intégrations Mag Nº54 est paru!
Retrouvez votre magazine professionnel SMART INTEGRATIONS MAG, avec son analyse synthétique sur tous les secteurs d’activité, nouveaux produits, technologies, distribution, qui composent l’univers numérique du résidentiel et du tertiaire connectés, est l’outil de référence pour les intégrateurs, domoticiens, électriciens, responsables de bureaux d’étude et d’architectes, collectivités, bailleurs sociaux et privés, donneurs d’ordre, réseaux de distribution (traditionnel, GSB, GSS), etc…
Au sommaire du numéro 54, notre rédaction vous propose:
MAGAZINE
– Editorial
– Sommaire
– Actus Business
– Evènement : Un second colloque Avenir de la TNT
– Marché : des perspectives encourageantes pour l’industrie de l’AV PRO
– Reportage : Meljac, Commandes de luxe
DOSSIER : SÛRETÉ & SÉCURITÉ
– Sécurité résidentielle
– Contrôle d’accès et Vidéoprotection : quelques équipements avancés
AUDIOVISUEL
– Actus Produits & solutions
– Entretien – Christophe Botteri, PDG d’EAVS
– Démystifier la technologie des murs vidéo distribués
SURETE/SECURITE
– Actus Secteur et tendances
– Zoom sur Hanwha Techwin, deux caméras AI à double canal
– Zoom sur Genetec, la plateforme Security Center évolue
– Zoom sur Protect des générateurs de brouillard labellisés NF&A2P
– Actus Produits & solutions, la nouvelle gamme BrioSpot
RESEAUX, COM’UNIFIEES & IoT
– Actus Produits & Solutions
SMART HOME & BUILDING
– Smart Home- IoT
– Réalisation, Atlantic, la Roche-sur-Yon : Electronique et connectivité
– Réalisation Angers Loire Habitat, Banc d’essai R2S Résidentiel
METIERS
– SIM EN VIDEO découvrez notre chaîne YouTube
– Agenda des Salons
EDITO
Il y a bien le feu au lac !
Après cet été désastreux durant lequel épisodes orageux dignes du déluge et incendies d’enfer se sont succédés sur fond de sécheresse quasi saharienne, l’expression « le feu au lac » ne fustige plus l’impatience face à la décision réfléchie mais qualifie désormais, en à peine imagé, un funeste état de fait. Et pourtant, le scepticisme de beaucoup de nos concitoyens perdure, qui croient encore à la réversibilité à échelle humaine du phénomène et à la victoire de la technologie sur les forces de la nature déréglée. Il faut se rendre à l’évidence, la machine s’emballe et les degrés montent au point qu’il semble presque ridicule de se questionner sur « comment allons-nous nous chauffer cet hiver ». Si bien que l’appel lancé dans Les Echos par 7 ténors de l’industrie concernée – « Massifions les écogestes en un clic » – semble bien timide devant l’ampleur du phénomène. Que disent ces patrons – ceux de Schneider Electric, Atlantic, Legrand, Hager, Somfy, Urmet et Delta Dore – qui prêchent évidemment pour leurs chapelles, mais pas que. Il est possible, disent-ils, de préserver son pouvoir d’achat grâce à des solutions simples activées en « un clic », qu’il faut « travailler » sur le parc résidentiel, premier consommateur d’énergie. Se basant sur les chiffres de l’Ademe évaluant à 15% d’économies supplémentaires l’usage d’un thermostat programmable, dispositif présent dans seulement 12% des logements, ils appellent à un sursaut. Les équipements connectés, donc capables de fonctionner en réseau local et d’être piloté à distance, représentent un encore plus faible pourcentage du parc installé alors que leurs performances assurent un gain d’au moins 20% d’économie. Il faut donc équiper d’urgence 37 millions de logements d’ici 2030 pour contribuer à réduire une facture estimée à 6 milliards d’euros, au prix du moment, bouclier tarifaire compris. Nos sept industriels se disent prêts à amplifier la production de leurs équipements, à mobiliser leurs réseaux de professionnels, soit 100 000 électriciens et chauffagistes, et aussi à fournir des supports de formation pour évangéliser les conseillers à la rénovation, les « accompagnateurs Rénov’ » qui, n’en doutons pas, mentionneront d’abord l’isolation thermique comme préalable à tout investissement important en matière d’économie d’énergie.
Les signataires appellent aussi à l’intégration d’Ecowatt (un service « météo de l’électricité », mis en place par RTE et l’Ademe) dans les applications associées aux thermostats connectés pour mobiliser les français et les inciter à baisser d’eux-mêmes le chauffage durant les pics de demande. On n’en est pas encore à demander d’implémenter d’autorité la prise en compte (automatique ou sur consentement du client ?) des consignes d’effacement diffus de RTE car, pour l’heure, ce protocole est mis en œuvre par des intermédiaires dits agrégateurs qui sont rémunérés par les producteurs d’énergie pour le fait qu’ils contribuent à éviter d’utiliser de coûteux générateurs d’appoint. C’est cette rétribution qui permet à Voltalis, unique acteur d’effacement résidentiel diffus agréé à ce jour, d’installer ses appareils de coupure gratuitement chez les particuliers. A noter en passant que le compteur Linky est censé être suffisamment intelligent pour faire de l’effacement, moyennant quelques adaptations dans le tableau électrique, mais, silence radio chez Enedis. Dans cette affaire, il y a des enjeux financiers importants et on attend avec intérêt de la part des fournisseurs d’énergie de nouvelles propositions tarifaires qui seraient modulées en fonction de l’acceptation d’un effacement volontaire de la part de l’abonné, comme cela existe dans l’industrie mais aussi… chez les clients d’opérateurs à l’étranger.
Mais revenons à notre appel des sept. Il se conclut par l’incantation habituelle : le recours aux pouvoirs publics pour la mise en place d’un « plan stratégique pluriannuel » incitant les ménages et les acteurs de l’habitat (les bailleurs par exemple) à équiper les logements d’appareils permettant les « écogestes en un clic », pour « préserver le pouvoir d’achat des français, notre souveraineté économique et notre planète ». Pas certain, en cette période d’inflation, donc d’érosion de l’épargne, et de coup de pouce tarifaire, donc de croissance de la dette publique, que l’appel soit entendu par les particuliers et le gouvernement. Peut-être faut-il réfléchir à d’autres approches, par exemple des partenariats entre équipementiers et fournisseurs d’énergie qui, même si ce n’est pas objectivement l’intérêt de ces derniers de faire baisser les factures, pourraient contribuer à financer l’installation de dispositifs connectés en s’inspirant des opérations « ampoules led » ou « isolation de combles » à 0 ou 1 €. Quoi de mieux qu’une promesse d’économie (si possible tenue !) pour faciliter l’investissement destiné à la réaliser, sous réserve que toutes les conditions pré requises soient réunies : une isolation correcte de l’enveloppe du logement, des radiateurs électriques à accumulation de chaleur et pilotables si possible individuellement.
La transition énergétique est en marche, y compris dans les foyers. Encore faut-il l’accompagner de la manière la plus efficace.
Patrice de Goy – Philippe Pélaprat
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