
Le marché naissant du Smart Home accueille désormais Orange, un acteur de taille dont la stratégie est pourtant timide. Les opérateurs télécom français sont encore bien en peine de jouer un rôle central dans la maison connectée.
Après Bouygues Télécom et SFR, Orange entre enfin de plain-pied dans la domotique, au travers de la solution Homelive lancée en octobre dernier. A l’image de ses concurrents, l’opérateur historique montre ainsi sa volonté de s’amarrer à un marché encore frémissant mais prometteur. «L’Internet des objets, le Smart Home et les services connectés représentent en effet des opportunités qui sont jugées considérables» observe Victor Marçais, analyste chez Kurt Salmon. A en croire Juniper Research, l’industrie du Smart Home pèsera 71 milliards de dollars dans le monde en 2018.
C’est un levier de croissance majeur et les opérateurs entendent jouer des coudes pour s’accrocher au bon wagon. «Ils cherchent à fournir des services au-delà de la simple connectivité, de manière à augmenter le revenu moyen par abonné, explique Samuel Ropert, analyste à l’Idate. Leur cœur de métier, les télécoms, est devenu un marché très mature, donc figé». Mais ils ne sont pas seuls et font face aux énergéticiens, aux équipementiers, aux télé-surveilleurs et aux acteurs des nouvelles technologies, ces derniers bénéficiant d’une puissance marketing colossale.
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