
Les techniciens-installateurs qui mettent en service des systèmes de sécurité anti-intrusion et de vidéoprotection détiennent de facto des informations sensibles dont ils pourraient faire un usage malhonnête (le conditionnel est de rigueur).
La certification de service APSAD garantit la qualité technique de la prestation, mais la « bonne moralité » de ces professionnels n’est pas vérifiée. Une situation que le GPMSE (Groupement professionnel des métiers de la sécurité électronique) espère voir modifiée. « Nous militons pour que les techniciens de mise en service disposent d’une autorisation d’exercer, fournie par les pouvoirs publics après enquête de bonne moralité, par l’intermédiaire du CNAPS (Conseil national des activités privées de sécurité), explique Luc Jouve (photo), président du GPMSE Installation. Après tout, un opérateur de télésurveillance est contrôlé, selon les dispositions du Livre 6 du Code de sécurité intérieure, alors que son pouvoir de nuisance est nul. C’est aussi une façon de se démarquer du marché de l’autosurveillance et des offres des opérateurs Internet et télécom. » Et de rassurer la clientèle et les donneurs d’ordre. Echéance souhaitée : 2018.
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