
L’information est venue de Londres le mercredi 7 août 2013. Selon la presse économique, sept candidats au moins seraient en lice pour les activités locales de TDF SAS. Cette opération se chiffrerait à 4 millards d’euros environ selon des sources proches du dossier.
Les américains American Tower et Crown Castle, les fonds de pension canadiens CPP et PSP Investments, ainsi que les fonds d’infrastructures français Antin et australiens AMP Capital et Macquarie devaient soumettre leurs premières offres vendredi 9 août.
Au cœur de cette situation, le dernier LBO (rachat par endettement de l’entreprise… rachetée) de TDF qui a valorisé les activités de l’opérateur radio, TV et Télécom à 4 milliards d’euros et dont le remboursement pèse lourdement sur les comptes de l’entreprise. La vente de TDF, dans une certaine urgence pendant l’été, est à rapprocher de l’échéance du règlement du LBO devant intervenir en 2016 (date butoir).
Indépendamment de la contrainte du LBO, l’entreprise est profitable. L’opérateur historique de télédifusion effectue d’ailleurs un retour remarqué sur le devant de la scène en mettant à profit le maillage de son réseau hertzien et Télécom pour occuper une place de choix sur le marché de l’économie numérique.
A noter que, si TDF SAS est détenue par des fonds étrangers, il reste des capitaux français via la participation de la Caisse des dépôts et consignations à travers le FSI* (24%) et celle d’Axa Private Equity (18%). Le Ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, veillera-t-il à ce qu’un peu de « France » reste dans le capital de TDF ? Plusieurs milliers de salariés sont concernés.
* Fonds stratégique d’investissement
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