
Pionnier en matière d’intelligence décentralisée, l’allemand Mobotix continue de se distinguer par son pragmatisme technologique.
De la bouche même de Klaus Gesmann, président du conseil d’administration, Mobotix n’est pas un fabricant de caméras de vidéoprotection. « Nous livrons un système clé en main qui profitera de mises à jour tout au long de sa durée de vie.» Traduction : la caméra «made by Mobotix» se comporte comme un véritable mini-ordinateur et prend en charge la plupart des opérations dès la sortie du capteur (compression, détection, enregistrement en local…). En conséquence, elle allège le trafic sur le réseau et économise les ressources du serveur, qui peuvent être mobilisées à d’autres tâches. Ce concept de décentralisation est la ligne de conduite historique de la marque, dont elle n’a pas l’intention de dévier. Inutile de dire aujourd’hui que cette stratégie était visionnaire, à l’heure où la plupart des acteurs du marché plaident pour la relocalisation de l’intelligence en amont, à savoir dans la caméra elle-même.
Des choix techniques uniques
Bien qu’assez courte, l’histoire de Mobotix est jalonnée de plusieurs orientations techniques discriminantes, en particulier aux yeux d’une clientèle attentive à la réduction des frais d’installation et de maintenance. A titre d’illustration, il n’y a pas de mécanismes à l’intérieur d’une caméra Mobotix. Le capteur CMOS ne requiert pas d’iris et le PTZ (Pan Tilt Zoom) n’est que virtuel. L’idée, c’est d’éliminer les phénomènes d’usure mécanique…
La suite de cet et article est à découvrir dans le N°11 d’HABITAT & TECHNOLOGIES à paraître le 15 février 2015. Pour vous abonner, cliquez ici.
Soyez le premier à commenter