Le tribunal de commerce de Reims a rendu son jugement vendredi 30 mars après-midi, dans le dossier Tonna, et validé la reprise de la Financière Pontoise par la société auboise Biolog.
C’est à la fois un coup dur pour plus de la moitié des salariés de la Financière Pontoise (Tonna Electronique, Antennes FT, PSI et Elap) et un espoir pour l’avenir du groupe. Le tribunal de commerce de Reims a validé la seule offre de reprise déposée, celle de la société de commerce de gros Biolog, représentée par François Serbource. La holding Financière Pontoise qui comptait 7 sociétés laisse place à une seule entité, Tonna Access, qui garde le même périmètre d’activité.
Groupe industriel français, dont l’histoire est indissociable de celle de la télévision, Tonna fabrique encore aujourd’hui, des antennes radio et TV (hertziennes et satellite), mais aussi, entre autres, des systèmes de contrôle d’accès, de vidéosurveillance et des coffrets de communication. L’entreprise, qui a compté jusqu’à 700 salariés dans les années 90, a connu ses premières difficultés avec l’abandon du Plan Câble. Il s’en est suivi une inexorable dégringolade. En 2008, placée en redressement judiciaire, Tonna bénéficie d’un plan de continuation de dix ans. C’est donc quasiment au terme de cette période que l’amoncellement de nouvelles difficultés a contraint la direction à se déclarer en cessation de paiement début janvier 2018.
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Selon France 3 Grand Est, 99 emplois devraient être sauvés sur les 162 actuels des 7 sociétés du groupe essentiellement chez PSI (Pont-sur-Seine Industries), entreprise de plasturgie, avec 77 postes conservés pour 18 licenciements. En revanche, chez Tonna Electronique, dernier fabricant d’antennes de télévision, en France, la moitié des salariés va perdre son emploi (sur les 53 salariés, 28 seront licenciés).
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