Une étude récente indique qu’un accès anticipé à la fréquence du haut débit mobile est réalisable à travers la « bande C », et permettrait de générer des bénéfices économiques significatifs. L’étude démontre que le partage de la fréquence entre le haut débit mobile et l’utilisation actuelle pourrait offrir de plus grandes capacités pour la rapidité des réseaux et des téléchargements.
Ce rapport indépendant, réalisé par Plum Consulting, et commandé par Huawei, Ericsson, et Qualcomm Technologies, évalue les répercussions d’un accès anticipé à la fréquence sur une gamme 3.4-4.2 GHz (également connues sous le nom de « bande C »). De la diffusion par satellite à la téléphonie mobile…
Etant donné que la demande en haut-débit mobile va considérablement augmenter dans les dix à quinze prochaines années, des fréquences supplémentaires pour les services mobiles seront nécessaires répondre à ces besoins. La bande C joue un rôle important dans ce contexte, car cette gamme de fréquences est particulièrement adaptée pour l’évolution de la 4G et de l’innovation future de la 5G. L’un des intérêts majeurs de cette gamme de fréquences – utilisée pour la radiodiffusion par satellite – est que la puissance d’émission, qui lui est généralement associée est relativement faible.
Le rapport constate qu’un accès anticipé à la fréquence de la « bande C » peut fournir des capacités supplémentaires significatives pour les opérateurs réseaux et ainsi répondre à la demande croissante du trafic, tout en assurant une bonne expérience utilisateur. En effet, cela permettrait notamment d’augmenter la vitesse de téléchargement des bornes Wi-Fi.
Le rapport de Plum intervient à l’approche de la conférence mondiale de Radiocommunication 2015 (WRC-15), en Novembre 2015, où la « « bande C » sera à l’honneur. La conférence sera un moment décisif pour le développement sur le long terme du service sans fil haut débit à haute vitesse.
Télécharger le rapport complet ICI
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