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A force de discuter avec passion et véhémence entre professionnels de la difficulté pour notre métier à valoriser et facturer le service, il semble que nous ayons ensemble trouvé un argument qui devrait définitivement clore le débat.
Comme ils n’arrivent pas à vendre de contrat de maintenance, beaucoup d’entre vous n’ont d’autres solutions que de s’enorgueillir de travailler encore « à l’ancienne », en mode « les compagnons de l’installation », parce qu’avant bien sûr tout était mieux. Ils ne facturent pas de service quand ils viennent régler une petite bricole même si elle n’était au bout du compte pas de leur ressort.
Ça fait partie de la facture initiale, « c’est compris dedans » et le client apprécie la chose. Pour sûr, quand un professionnel super compétent se déplace gratis pour les sauver d’une situation inextricable, les clients ont de quoi être contents. Mais vous, dans tout ça… c’est quand que vous gagnez de l’argent ? Ou plutôt que vous arrêtez d’en perdre.
« A l’ancienne » ne tient plus de nos jours car il y a deux choses qui ont dramatiquement changé. Premièrement, les marges sur les produits étaient plus confortables « avant », les charges sur les entreprises moins importantes « avant », le coût de la vie moins élevé « avant » et les clients n’avaient pas de velléités à vouloir chercher sur Internet les mêmes appareils moins chers, juste pour nous mettre un peu la pression. Deuxièmement, le matériel était plus simple « avant », pas connecté, pas besoin de mises à jour ni d’Internet. Avec ce que l’on gagnait sur une installation, on pouvait se permettre de faire des cadeaux aux clients. …
La suite de cet article est réservée aux abonnés. Profitez-en, abonnez-vous! A lire dans le n°16 de HABITAT & TECHNOLOGIES à paraître début février 2016
* Bruno Napoli est gérant de BNM vidéo et co-fondateur de Krika.
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