
La projection sur petite ou grande surface est un mode d’affichage dynamique qui prend de l’ampleur – dans tous les sens du terme – tout en se démocratisant.
Ce type de prestation, permanente ou temporaire, mobilise une large palette de compétences ou la technique tient une place essentielle mais secondaire. Un défi d’intégration pour les vendeurs/installateurs.
La projection d’images dans des lieux accueillant de spectacles ou des événements promotionnels, sur des objets, des immeubles ou des monuments a pris ces dernières années un véritable essor qui suscite des vocations en particulier dans les entreprises d’installation du secteur audiovisuel. Ce genre de prestation surtout si elle est spectaculaire mobilise des savoirs faire artistiques mais aussi techniques qu’il faut être capable d’orchestrer pour obtenir un résultat esthétiquement irréprochable, tant d’un point de vue visuel qu’acoustique.
Cette technologie spécifiquement multimédia a pour objet de projeter des images vidéo fixes mais généralement plutôt animées, dans les deux mais souvent les trois dimensions compte tenu du relief servant d’écran, en parfait synchronisme avec des sons ou de la musique. Cette définition s’applique d’abord aux grandes fresques sons et lumières, véritables spectacles publics donnés en espace fermé mais aussi dans des lieux totalement ouverts avec pour toile de fond, de grands édifices.
Travail collaboratif
Ce concept est par nature pluridisciplinaire puisqu’il mobilise des créatifs aux visions plutôt artistiques et des techniciens qui généralement doivent répondre à des cahiers des charges méticuleux ou parfois délirants auxquels matériels et logiciels doivent se plier pour produire les effets recherchés. Dans ce cas de figure la technique est plutôt aux ordres et les compétences au service d’une vision des choses qui faudra s’attacher à traduire au mieux.
Il en va tout autrement pour les prestations commerciales, peut être moins ambitieuses mais qui n’en seront pas pour autant moins spectaculaires. Celles-ci peuvent se construire avec des équipes plus réduites, intégrant nativement en leur sein les aspects artistiques et techniques, capables de travailler sur des propositions aux ambitions et aux budgets mieux maîtrisés. Un des facteurs importants à prendre en compte est la durabilité du dispositif.
Une affaire de temps
L’évènementiel éphémère – fête ou événement artistique, présentation commerciale – nécessite une parfaite maîtrise des moyens techniques et des coûts et une réponse réactive à la moindre difficulté. Une installation plus pérenne bénéficiera peut être d’un peu plus de temps pour architecturer le dispositif et en valider la performance attendue. Mais dans les deux cas la sécurité c’est à dire la redondance nécessaire pour parer à la moindre panne est indispensable et le commanditaire aura généralement pris des dispositions contractuelles pour ne laisser passer aucune défaillance.
Tout est affaire de proportion et un dispositif moins ambitieux même s’il suppose une parfaite maîtrise de tous les éléments de la chaîne sera une moindre prise de risque. Pour les entreprises qui veulent investir ce champs d’application, il faut donc qu’elles s’assurent de disposer des bonnes compétences pour délivrer une prestation sans faute qui fera référence et appellera d’autres sollicitations.
Des compétences variées
La mise en place d’un dispositif de vidéo mapping passe tout d’abord par un repérage précis du lieu ou du volume sur lequel doit se faire la projection, sur son environnement également – lieu clos sombre ou éclairé naturellement, espace ouvert – qui va déterminer certains paramètres techniques comme la puissance des projecteurs ou le positionnement des enceintes audio même si l’obscurité est un préalable pratiquement incontournable.
Cette première évaluation qui nécessite déjà du métier pour être rapide et efficace doit être suivie par un repérage précis du volume ou se déroulera la réalisation par des prises de photo depuis le lieu futur d’implantation des vidéoprojecteurs…
La suite de cet article est réservée aux abonnés. Il est à lire dans SMART INTEGRATIONS MAG – SIM – N°44 (daté Janvier/Février 2021). Il fait partie d’un dossier consacré au Mapping vidéo. Profitez en pour vous abonner.