
Après l’attaque survenue à Orly contre une patrouille de l’opération Sentinelle, le débat sur la sécurité des aéroports est relancé. Aéroport de Paris préconise la mise en oeuvre de la reconnaissance faciale.
Samedi matin, l’assaillant, Ziyed Ben Belgacem, est arrivé au premier étage du hall A du terminal Sud de l’aéroport avec un sac contenant un bidon d’essence, et a tenté de s’emparer du fusil d’assaut Famas d’une militaire avant d’être abattu.
Le PDG d’Aéroport de Paris, Augustin de Romanet, a estimé ce lundi matin sur France Inter que la solution n’était pas de « fouiller chaque personne à l’entrée de la zone publique », car on crée « de nouvelles files d’attente […] qui sont des cibles extraordinaires pour des terroristes potentiels », fait-il valoir. « Est-ce qu’il faut créer des cibles à l’extérieur des aéroports ? Pour moi, la réponse est non. […] Ça ne veut pas dire qu’il ne faut pas des dispositifs de sécurité extrêmement performants », souligne-t-il.
« La cible que nous devons atteindre, c’est celle qui consisterait à avoir en mémoire les caractéristiques des visages de toutes les personnes qui sont suspectées d’être dangereuses, et d’avoir des caméras qui, avec reconnaissance faciale, identifient sans délai la connexion entre le visage fiché et l’image prise par la caméra », a-t-il ajouté.
Photo : ADP
Soyez le premier à commenter