Genetec pointe des brèches dans les caméras

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Selon Genetec, les défauts de mise à jour des micrologiciels et la conservation des mots de passe d’origine affaiblissent considérablement la cybersécurité des caméras de surveillance.

L’interconnexion grandissante des dispositifs de sécurité rend de plus compliquées et chronophages les exigences répétées de mises à jour. Selon une étude menée par Genetec, jusqu’à 68,4% des caméras de sécurité d’entreprise, soit près de 7 appareils sur 10, n’ont pas la dernière version disponible de leur micrologiciel, procédure qui incorpore généralement de nouvelles fonctionnalités intéressantes, mais surtout implémente les dernières mesures de protection en matière de cybersécurité, cruciales pour assurer la résilience face aux cyberattaques.

L’enquête a révélé que plus de la moitié des caméras dotées d’un micrologiciel obsolète (53,9%) présentent des vulnérabilités de cybersécurité connues ce qui, par extrapolation, signifie que près de 4 caméras sur 10 sont vulnérables. L’étude montre aussi que près d’une entreprise sur quatre (23%) n’utilise pas un mot de passe par caméra mais le même pour tous les appareils d’un même fabricant. Résultat : une seule caméra compromise ouvre un accès facile aux pirates informatiques. Les caméras IP étaient, jusqu’à récemment, livrées avec des paramètres de sécurité par défaut. Malgré les conseils de modification des mots de passe et identifiants administrateur dès l’installation, nombreux sont les utilisateurs qui ne le font pas et compromettent ainsi les données et systèmes critiques de leur réseau.

Conclusion : il est essentiel que les entreprises soient aussi proactives dans la mise à jour de leurs systèmes de sécurité physique que dans celle de leurs réseaux informatiques.