Afin de tenter de lutter contre les incivilités, les vols et les dégradations, les petites communes hésitent de moins en moins à s’équiper en vidéoprotection, notamment en raison de l’intelligence embarquée sur les nouvelles générations de caméras et les capacités des logiciels de traitement et d’analyse d’images.
Souvent envisagés, les projets d’installations de systèmes de vidéoprotection dans les petites communes n’aboutissent pas toujours, très souvent en raison des moyens à mettre en oeuvre pour l’analyse des images. En effet, installer des caméras de vidéoprotection est une chose, visionner les images 24h/24 pour détecter les évènements anormaux en est une autre.
Désormais, la technologie IP, l’intelligence embarquée sur les caméras couplée aux logiciels d’analyse de nouvelles générations permettent de lever en grande partie ce frein. Une solution de vidéoprotection « basique » composée de caméras intelligentes, d’une solution logicielle d’analyse d’images avec déclenchement d’alertes en temps réel en cas d’évènement suspect, plus sauvegarde (en local sur carte mémoire ou clé USB, distant sur NAS ou serveur FTP, sur le cloud ou sur NVR), n’est pas un investissement dispendieux.
C’est la raison qui conduit, par exemple, le conseil municipal de la commune du Theillay (1 300 habitants) située dans le Loir-et-Cher, à franchir le pas. Elle a récemment fait installer une solution composée de onze caméras positionnées dans des endroits stratégiques comme le centre-bourg, le foyer rural ou encore le cimetière où des incivilités ont été relevées. Il s’agit d’une première étape. Si l’analyse des résultats et l’évaluation de leur efficacité est probante, la municipalité envisage d’étendre la vidéoprotection à d’autres zones du village.
Le risque terroriste, qui désormais s’étend hors des grandes métropoles, devrait amplifier le phénomène.
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